Des valeurs écologiques
Pour Arlette, il a toujours été évident qu’un produit est de meilleure qualité lorsqu’il est cultivé dans le respect de la terre, selon un mode d’agriculture biologique et durable. Ainsi, la totalité des produits vendus par les Jardins de Gaïa, à l’exception du Lapacho, qui est issu de cueillettes sauvages au cœur de la forêt amazonienne, sont biologiques. L’écologie est primordiale : à l’exception des premières récoltes de printemps du Darjeeling (Primeurs ou Extra First Flush), consommées pour leur fraîcheur et leur saveur incomparables, tous les thés sont acheminés par bateau. Les déplacements et la consommation d’énergie sont limités au maximum. L’intégralité du processus de transformation et de conditionnement est effectuée localement. Les JDG n’achètent que des produits secs, les plantes sont donc séchées et transformées sur place avant d’arriver en gros conditionnement en Alsace. Les produits sont ensuite ensachés manuellement selon les différentes recettes.
Des valeurs humaines et solidaires
Un pilier des Jardins de Gaïa est de construire des liens durables avec les producteurs/rices, le modèle du commerce équitable étant dès lors une nécessité et une exigence. Les petits producteurs/rices sont favorisés par le biais de nombreux projets de commerce équitable, car ce sont les plus désavantagés face au marché mondial. Grâce à leurs engagements, les Jardins de Gaïa sont témoins d’une nette amélioration des conditions de vie, du niveau d’éducation et des techniques de production des personnes avec qui ils travaillent. Un travail rémunéré convenablement là-bas est promu, mais un point d’attention est mis également sur le travail en Alsace et en France.
Des valeurs sociales et culturelles
En Alsace, le travail de proximité et l’emploi rural sont favorisés, notamment en humanisant au maximum la production. Ainsi, les thés sont aromatisés et conditionnés à la main, par plus de 30 employé∙e∙s à plein temps. De plus, les Jardins de Gaïa encouragent l’activité des ESAT régionaux (=ETA) et l’emploi de personnes défavorisées en travaillant avec 2 ESAT de la région.
Après avoir pris des engagements à une époque où en matière de bio, d’équitable et de thé tout était à faire (dans les années 90), les Jardins de Gaïa maintiennent le cap et confirment leurs engagements:
• privilégier le travail de proximité,
• assurer durablement leurs engagements avec les producteurs,
• préfinancer une partie des récoltes afin d’aider les producteurs à fabriquer le thé,• augmenter les qualités des crus de leurs thés en encourageant la créativité des producteurs et des
jardins,
• garantir les volumes d’achat chaque année,
• diversifier les provenances et les projets,
• soutenir les petites coopératives et les projets de production à petite échelle,
• verser des primes de développement (pas uniquement celles qui sont établies par le système du commerce équitable certifié, au-delà de la certification équitable, (processus suivi et géré par l’organisation de producteur directement) les JDG possèdent un budget de 5000€ en interne pour accompagner certaines filières en développement ou des projets spécifiques chez des partenaires stables, autonomes et historiques (ex : diversification de la production… Ces objectifs sont renseignés dans le plan stratégique équitable de l’entreprise. Les projets sont évalués chaque année. Il y a également un projet environnemental en Ouganda avec les chimpanzés par exemple ou un soutien de projets dans le Nord dont certains initiés par Pierre Rabhi sur l’agroécologie notamment).
• encourager l’agriculture biodynamique, unique alternative à leurs yeux à la survie de «Gaïa» pour
son respect du vivant.